jeudi 12 mai 2016

La Soif du Pouvoir!

La soif du Pouvoir! Que gagnerai t-il à un homme de gagner ce monde, s'il perd son âme? Mais lorsqu'on observe ce qui se passe dans ce monde, nous dirons "Que gagnerai à un homme de perdre ce monde, s'il gagne son âme? pourquoi renverser cela? parce que l'homme aujourd'hui est assoiffé du monde que de son âme! jusqu'à verser le sang pour son bonheur. comme le dis Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX "La soif de commander enfanta des tyrans c'est-à-dire, un homme qui ne fais pas le mal par le seul plaisir de le faire ; mais le mal ne lui coûte rien, toutes les fois qu'il le croit utile à l'accroissement de sa grandeur". [Fénelon, Dialogues des morts] À cause de la gloire, de la grandeur, le mal ne dis rien aux humains d'aujourd'hui, la quête du pouvoir aveugle l'homme et le rend insensible de son entourage. Étonnant qui hier la mort était lié aux démons, sorciers mais aujourd'hui la mort est devenu si facile qu'à cause de la poursuite de son bonheur, l'homme tue son frère.
le monde n’échappe pas à ce fléau, noir ou blanc la soif du pouvoir domine toujours. l'homme ne peut-il pas chercher son pouvoir sans commettre un abus? même Jules césar malgré sa brillante carrière politique a été victime de ce principe " la soif du pouvoir" trahis par celui qu'il considérait comme son fils je cite:
César, voyant que Brutus s'avance, lui aussi, pour le poignarder, a juste le temps de prononcer ces quelques mots, qui restent bien mystérieux : « Toi aussi, mon fils ». Est-il seulement déçu et horrifié de voir que celui qu'il a considéré comme son fils participe au meurtre, ou prononce-t-il une malédiction contre Brutus en souhaitant qu'il connaisse, lui aussi, le même destin ? Perdant tout espoir, César se voile le visage avec son vêtement, pour ne pas finir défiguré. Il tombe, percé de vingt-trois coups de poignard. Les conjurés sortent du bâtiment en proclamant que le tyran est mort et qu'ils ont enfin rétabli la liberté.
Le désir de pouvoir est issu du désir de liberté. Le désir de liberté est le plus légitime qui soit. C'est le désir d'infinité. On a envie d'être tout, c'est normal. D'intégrer le tout et d'être responsable de tout, mais cela veut-il dire commander aux autres et leur imposer sa volonté ? Absolument pas. Être en unité avec le tout suppose qu'on soit en harmonie avec. En être le créateur suppose qu'on en soit la providence. Le pouvoir égotiste est une forme primaire, enfantine, de la soif de liberté. Elle est évidemment très répandue. Cela est fait pour évoluer. Quelqu'un qui a des aspirations politiques doit savoir d'où elles viennent, comprendre l'univers et les arcanes de l'esprit. Sinon il se laisse avoir à ses tendances primitives. Ce ne sont pas des politiciens qu'il nous faut, ce sont des sages.

3 commentaires:

  1. Oui, tout ça doit changer. La remise en question de la culture politique en Afrique est le point focal. Changer un comportement, une culture, une valeur est un processus qui exige de labeurs.

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  2. Oui, tout ça doit changer. La remise en question de la culture politique en Afrique est le point focal. Changer un comportement, une culture, une valeur est un processus qui exige de labeurs.

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